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Eh oui, malheureux, vous avez atterri sur un blog personnel inutile...



Alors pour faire court : je n'ai toujours pas de passion à transmettre, pas vraiment de vie professionnelle exaltante à raconter, surtout pas d'enfants à élever, pas des masses d'amis, mais bon, des fois j'ai des collègues de bureau...



vendredi 23 septembre 2011

rattrape !

La semaine a filé aussi vite qu'un bas tout neuf.

Dimanche j'ai eu très rapidement une réponse des gens qui lisent les nouvelles des copines pour se marrer et se foutre de sa gueule.
Ils m'ont détaillé les fautes d'orthographe, conjugaison et syntaxe. Il y en avait encore pas mal et des plutôt grosses. La grande nouvelle, c'est qu'ils ont lu la satanée nouvelle jusqu'au bout, et qu'ils ont dit que l'histoire fonctionnait.

Grace à eux j'ai enlevé un passage pitoyable et grâce à eux je me sens d'attaque pour l'imprimer une dernière fois, aller la remettre aujourd'hui pour le concours.
Bien sûr je vais gagner au local, bien sûr je vais également gagner le concours au national. Soyons un peu positifs.


Malheureusement le destin m'a bien vite rattrapée.

Alors que :
- lundi je faisais la con pendant 3 heures avec des partenaires d'improvisation...
- mardi je tétais ma goutte chez mes parents avec pieds sous la table et visite des rues de la capitale mondiale des sports de montagne avec son lot de jeunes et beaux alpinistes...
- mercredi  je me faisais inviter chez une copine à boire un pulco au soleil alors que son mari était sur le toit et qu'elle jonglait entre ses chérubins, son gâteau au four et les planches de bois à porter à son mari...
- jeudi je cuisinais avec amour les légumes rapportés du jardin de mes parents et je tentais pour la première fois la cuisson d'un cake salé...

La nouvelle est tombée par le biais d'un coup de téléphone.

"Allo Bonjour s. c'est Y. de votre agence d'entremetteuse préférée, est-ce que vous pouvez me dépanner et travailler lundi ?"

Moi, stoïque au bout du fil, mon tablier de femme d'intérieur noué dans le dos, mes sacs de congélations remplis de choux, de haricots et de cake salé raté, ma cuisine en vrac et mon cerveau mou d'avoir trop regardé Amour Gloire et Beauté, j'ai dit : OUI.


Ce matin à 8h15 la nouvelle définitive est tombée, c'est bien moi qu'ils veulent et je commence bien lundi 26 septembre de cette année... ahhhh... reprenons nos esprits de winneuse !

OUI j'accepte de me lever à 6h30 lundi et de mettre mes habits de wonder secrétaire.... OUI je veux aller boire le café avec des nouveaux collègues et plus toute seule devant les Feux de l'Amour... OUI je veux parler à des gens que je ne connais pas et faire la coconne qui ne comprend pas tout aux choses ultra importantes qu'il y a à faire dans mon descriptif de poste...



Enfin, a priori je vais faire 15 jours de saisie de données pour l'intranet de LA grande entreprise mondiale qui m'embauche déjà au mois de novembre.
 
D'ici lundi il faut absolument :

- que je profite de mes derniers AGB et Fires of Love
- que je fasse un ravalement de façade
- que je fasse un ravalement de poils de jambe
- que je prépare psychologiquement l'homme de la maison à se retrouver désormais tous les soirs avec une working girl surexcitée lui racontant les potins/misères/coups bas du bureau



xoxo

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Compatissante, je suis.

Mais que de belles anecdotes croustillantes en perspective à lire ici, j'en saliverais presque !
Vivement le premier trajet en train et son lot d'humains pas ou mal ou trop réveillés...