Pendant ces quelques jours d'un bonheur intense de Tatie mania, ma vie de femme d'intérieur à la recherche active d'un travail de bureau m'a malheureusement vite rattrapée. J'ai été obligée d'abandonner pendant quelques heures mes chères têtes blondes pour aller pointer à l'agence nationale qui aide à chercher de l'emploi.
C'est remplie d'allégresse que j'ai rejoint l'agence à l'heure dite.
La première dame rencontrée, de sa fonction trieuse, m'a orientée vers la deuxième dame, de sa fonction enregistreuse, qui m'a inscrite comme présente et m'a gentiment demandé d'attendre dans le hall dédié à la lecture de magazines managériaux.
J'ai donc patienté en lisant un magazine sur l'innovation à destination des chefs d'entreprises dans lequel un brillant directeur d'université américaine incitait à l'élitisme à outrance.
Ma lecture a été interrompue par l'alarme incendie de ce bâtiment public tout neuf. Bien que tous au chômage, nous comprenons qu'il s'agit là d'un exercice incendie. Exercice pour lequel un responsable va sûrement calculer combien de temps nous mettons à sortir du bâtiment en flammes. Autant dire que si l'exercice n'en n'avait pas été un, nous aurions tous péri dans d'affreuses souffrances.
Après quelques minutes à l'air libre, le personnel du bâtiment en profitant pour fumer sa nicotine salvatrice, nous sommes priés de retourner à l'intérieur. Nous n'avons pas droit au résultat des courses et je suis illico rattrapée par mon rendez-vous, une charmante dame d'un certain âge.
Elle a étudié mon dossier avant notre entretien, elle me conseille de rechercher rapidement du travail, elle me donne 4 annonces auxquelles il faut que je postule, elle prévoira un bilan de compétences à la fin de ma prochaine mission, elle me demande qui s'occupe de moi dans mon agence d'intérim favorite, elle s'étonne de connaître cette personne, elle me charge de lui passer le bonjour la prochaine fois que je la vois, elle me fait signer la feuille qui récapitule notre entretien, elle me raccompagne à la porte et me sert la main car dixit "nous ne sommes pas des chiens", elle appelle son prochain rendez-vous.
Comble du hasard, le lendemain mon agence d'intérim entremetteuse préférée me téléphone, j'effectue ma mission de transmission de bonjour et tout le monde est heureux.
Ce coup de téléphone m'apporte une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne est que la grande entreprise mondiale me présélectionne pour un prochain travail de remplacement.
La mauvaise nouvelle est que le remplacement doit être de 15 mois environ. Ce qui veut dire, 15 mois sans vacances.
Les questions restant en suspend sont : à quel prix, avec qui comme chef et à quelle date...
La suite et les réponses bientôt...
xoxo
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