Jour J fut donc vendredi.
Le matin dans le tram, j'ai eu envie d'embrasser les 2 mecs que je vois tous les matins dans le train puis dans le tram et qui en plus descendent au même arrêt que moi.
J'ai eu envie de leur dire "Salut Mec, c'est la dernière fois que je te vois !"
Mais je ne l'ai pas fait.
Le matin dans mon bureau, j'ai mis la clim à fond...
Ce n'est pas de sitôt que j'aurai de nouveau la clim...
Le midi sur ma boite mail du boulot, j'ai reçu un message de Miko, manager de transition, halfburned, avec en objet du mail "Vous nous quittez" avec trois petits points.
"Vous nous quittez ce soir.
Je voulais vous remercier pour l'énergie que vous avez déployée, y compris jusqu'à la fin, à nous assister efficacement dans les responsabilités qui sont les notres.
Merci aussi pour votre bonne humeur.
Je vous souhaite une très bonne continuation."
Comme quoi un manager des fois ça peut avoir des réflexes d'être humain.
Puis, plus tard dans la journée, le grand chef sioux, qui était en copie du mail de Miko, s'est senti obligé d'y aller de sa plume dans le tgv.
"N'étant pas sûr de vous revoir à mon arrivée au bureau, je joins bien volontiers mes remerciements à ceux de xxxx, depuis le TGV, et vous souhaite très sincèrement une belle réussite professionnelle pour le futur. Votre engagement et votre volonté de bien faire sont de très bonnes bases.
Très cordialement,"
Alors celui là, je l'ai mal pris, parce que mon engagement et ma volonté de bien faire.... et mes compétences non ????
Il aurait pu dire aussi :
"Vous êtes cruche mais vous voulez toujours bien faire, c'est déjà ça."
Je n'ai pas pu dire aurevoir à la parkinsonienne, elle n'est pas revenue au bureau.
Adieu monde du travail.
Adieu monde des transports en commun.
Adieu inspiration.
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