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Eh oui, malheureux, vous avez atterri sur un blog personnel inutile...



Alors pour faire court : je n'ai toujours pas de passion à transmettre, pas vraiment de vie professionnelle exaltante à raconter, surtout pas d'enfants à élever, pas des masses d'amis, mais bon, des fois j'ai des collègues de bureau...



jeudi 25 octobre 2012

la théâtritude (suite)

Comment expliquer par des mots ce que j'ai vécu pendant ce fameux stage de théâtre au fin fond de la cambrousse.

Bon, comme je suis méthodique et organisée, je ferai un commentaire par catégorie.

La bouffe : super, surtout que je n'ai pas eu à cuisiner pendant 2 jours, et ça, j'avais oublié à quel point c'est jouissif. Donc déguster des plats en sauce que c'est même pas toi qui t'es fait chier derrière les fourneaux, c'est top !

Le dodo : bon, comme je n'étais pas dans mon lit, j'ai fait ma grosse princesse aux petits pois. J'ai très peu dormi mais vu le repos que j'accumule depuis 6 semaines, on va dire que c'était largement surmontable.

La géographie environnante : hallucinante de simplicité. Des vaches, des prés, des bouses, des tracteurs, des maisons en pierre volcanique, des intérieurs en bois, des fauteuils cosy cosy, et une terrasse en plein soleil chaque midi pour boire le café peinard.


Les participants : ce fut plaisant la majeure partie du temps mais par moments c'était légèrement crispant, comme toute vie en groupe avec des inconnus je suppose. Plein de fois je me suis retenue d'ouvrir ma bouche. Je me suis impressionnée moi-même car je crois que je gagne en sérénité face aux flippés de la vie. Mon acceptation de la connerie débitée est, je trouve, immense. Finalement on pourrait croire que je n'ai rien à foutre des conversations hautement philosophiques, mais je crois que j'ai bien fait de laisser pisser un max.

Côté intervenant, j'ai été agréablement surprise par la technique très poussée. J'ai juste bloqué sur un exercice qui m'a fait jurer comme un charretier et je crois que j'ai choqué le gentil retraité placé juste à côté de moi.

Par contre : zéro mec potable à draguer ou à fantasmer dessus. Le seul jeune (mais trop jeune) préférait les garçons, les autres avaient tous l'âge d'être mon géniteur. Au final l'homme resté seul à la maison n'a eu aucun soucis à se faire lors de ses portes ouvertes à la grande désorganisation d'appartement.

La prochaine fois, j'exigerai de la chair masculine un peu plus fraîche et moins chiante côté conversations... mais ce n'est pas un stage de théâtre qu'il faudrait faire...

Un stage de foot, de guitare, de moto ou de jeux de société serait peut-être plus propice à la rencontre masculine source de fantasmes éphémères.



xoxo

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