Chiotte de crotte ! A peine deux heures après avoir écrit ci-dessous que la grande entreprise mentait, voilà qu'elle se décide à m'appeler.
VERDICT : il me reste exactement 12 jours de vacances et ensuite COUIC, je repasse à la case boulot. Enfin si j'avais voulu commencer plus tôt, j'aurais pu, mais bon, je ne suis pas libre purée, je joue à la super tata pendant les vacances scolaires.
Bordel de bordel de bordel, je ne veux pas travailler !
Dieu du travail, pourquoi la crise ne me touche-t-elle pas de plein fouet ?
Suis-je donc faite pour avoir le cul bordé de nouilles ?
xoxo
Le blog nullache n'ayant rien d'intéressant. Tapez sur clic next ou le truc qui fait passer à un autre blog. Voilà. C'est ça.
Bienvenue
Eh oui, malheureux, vous avez atterri sur un blog personnel inutile...
Alors pour faire court : je n'ai toujours pas de passion à transmettre, pas vraiment de vie professionnelle exaltante à raconter, surtout pas d'enfants à élever, pas des masses d'amis, mais bon, des fois j'ai des collègues de bureau...
Alors pour faire court : je n'ai toujours pas de passion à transmettre, pas vraiment de vie professionnelle exaltante à raconter, surtout pas d'enfants à élever, pas des masses d'amis, mais bon, des fois j'ai des collègues de bureau...
mercredi 31 octobre 2012
mardi 30 octobre 2012
paroles, paroles, paroles...
La grande entreprise m'a annoncé vendredi : "Je vous rappelle lundi".
Nous sommes mardi après-midi, autant dire que la grande entreprise ment car je n' ai pas été rappellée.
xoxo
Nous sommes mardi après-midi, autant dire que la grande entreprise ment car je n' ai pas été rappellée.
xoxo
indigestion
Mon cerveau a la fâcheuse habitude de me commander de me ruer sur la bouffe et l'alcool pour toutes les raisons possibles et inimaginables. Il fait beau, il fait froid, je stresse, je suis contente... Bref la moindre contrariété ou la moindre joie me fait sauter sur la bouteille et la bouffe.
C'est pourquoi, lorsqu'il a fallu tenir deux jours de weekend à regarder des spectacles de merde horripilants dès 10 heures le matin lors d'un festival à la sale ambiance, encroûté et poussiéreux, j'ai ingurgité un nombre de verres d'alcool, de gras de frites et de viande rouge saignante au dessus de la limite du tolérable.
Résultat je me suis tapé dimanche soir et lundi toute la journée un mal-être au niveau des intestins et du cerveau plutôt carabiné. Malheureusement mon cerveau n'apprend jamais. Jamais jamais jamais il me dira : "Ce n'est pas grave, pas besoin de commander un litre de rouge à la serveuse, pas besoin de lui demander de rajouter de l'huile sur tes frites, pas besoin de te goinfrer. Ce n'est pas cela qui va résoudre ta petite contrariété du jour... Fais avec bordel et mange léger avec de l'eau, tu te sentiras mieux après ! Pense aux conséquences intestinales, grosse conne !"
Connard de cerveau !
xoxo
C'est pourquoi, lorsqu'il a fallu tenir deux jours de weekend à regarder des spectacles de merde horripilants dès 10 heures le matin lors d'un festival à la sale ambiance, encroûté et poussiéreux, j'ai ingurgité un nombre de verres d'alcool, de gras de frites et de viande rouge saignante au dessus de la limite du tolérable.
Résultat je me suis tapé dimanche soir et lundi toute la journée un mal-être au niveau des intestins et du cerveau plutôt carabiné. Malheureusement mon cerveau n'apprend jamais. Jamais jamais jamais il me dira : "Ce n'est pas grave, pas besoin de commander un litre de rouge à la serveuse, pas besoin de lui demander de rajouter de l'huile sur tes frites, pas besoin de te goinfrer. Ce n'est pas cela qui va résoudre ta petite contrariété du jour... Fais avec bordel et mange léger avec de l'eau, tu te sentiras mieux après ! Pense aux conséquences intestinales, grosse conne !"
Connard de cerveau !
xoxo
lundi 29 octobre 2012
tu l'as dit !
Vendredi soir, 17h50, je reçois un appel sur mon portable. Flairant l'arnaque ou le désagrément, je n'ai pas répondu. Puis, lorsque le téléphone fixe a sonné, là je me suis dit que la personne souhaitait vraiment entendre ma voix sexy et m'avoir au bout du fil téléphonique. Un prénom connu, une voix habituée aux questions intimes, une présentation rapide, une question simple : "Quand êtes-vous disponible pour travailler ?" et c'était bouclé, la grande entreprise veut que je reprenne du service.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
pfffffffff
Je ne suis pas une machine !!!!
xoxo
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
pfffffffff
Je ne suis pas une machine !!!!
xoxo
jeudi 25 octobre 2012
la théâtritude (suite)
Comment expliquer par des mots ce que j'ai vécu pendant ce fameux stage de théâtre au fin fond de la cambrousse.
Bon, comme je suis méthodique et organisée, je ferai un commentaire par catégorie.
La bouffe : super, surtout que je n'ai pas eu à cuisiner pendant 2 jours, et ça, j'avais oublié à quel point c'est jouissif. Donc déguster des plats en sauce que c'est même pas toi qui t'es fait chier derrière les fourneaux, c'est top !
Le dodo : bon, comme je n'étais pas dans mon lit, j'ai fait ma grosse princesse aux petits pois. J'ai très peu dormi mais vu le repos que j'accumule depuis 6 semaines, on va dire que c'était largement surmontable.
La géographie environnante : hallucinante de simplicité. Des vaches, des prés, des bouses, des tracteurs, des maisons en pierre volcanique, des intérieurs en bois, des fauteuils cosy cosy, et une terrasse en plein soleil chaque midi pour boire le café peinard.
Les participants : ce fut plaisant la majeure partie du temps mais par moments c'était légèrement crispant, comme toute vie en groupe avec des inconnus je suppose. Plein de fois je me suis retenue d'ouvrir ma bouche. Je me suis impressionnée moi-même car je crois que je gagne en sérénité face aux flippés de la vie. Mon acceptation de la connerie débitée est, je trouve, immense. Finalement on pourrait croire que je n'ai rien à foutre des conversations hautement philosophiques, mais je crois que j'ai bien fait de laisser pisser un max.
Côté intervenant, j'ai été agréablement surprise par la technique très poussée. J'ai juste bloqué sur un exercice qui m'a fait jurer comme un charretier et je crois que j'ai choqué le gentil retraité placé juste à côté de moi.
Par contre : zéro mec potable à draguer ou à fantasmer dessus. Le seul jeune (mais trop jeune) préférait les garçons, les autres avaient tous l'âge d'être mon géniteur. Au final l'homme resté seul à la maison n'a eu aucun soucis à se faire lors de ses portes ouvertes à la grande désorganisation d'appartement.
La prochaine fois, j'exigerai de la chair masculine un peu plus fraîche et moins chiante côté conversations... mais ce n'est pas un stage de théâtre qu'il faudrait faire...
Un stage de foot, de guitare, de moto ou de jeux de société serait peut-être plus propice à la rencontre masculine source de fantasmes éphémères.
xoxo
Bon, comme je suis méthodique et organisée, je ferai un commentaire par catégorie.
La bouffe : super, surtout que je n'ai pas eu à cuisiner pendant 2 jours, et ça, j'avais oublié à quel point c'est jouissif. Donc déguster des plats en sauce que c'est même pas toi qui t'es fait chier derrière les fourneaux, c'est top !
Le dodo : bon, comme je n'étais pas dans mon lit, j'ai fait ma grosse princesse aux petits pois. J'ai très peu dormi mais vu le repos que j'accumule depuis 6 semaines, on va dire que c'était largement surmontable.
La géographie environnante : hallucinante de simplicité. Des vaches, des prés, des bouses, des tracteurs, des maisons en pierre volcanique, des intérieurs en bois, des fauteuils cosy cosy, et une terrasse en plein soleil chaque midi pour boire le café peinard.
Les participants : ce fut plaisant la majeure partie du temps mais par moments c'était légèrement crispant, comme toute vie en groupe avec des inconnus je suppose. Plein de fois je me suis retenue d'ouvrir ma bouche. Je me suis impressionnée moi-même car je crois que je gagne en sérénité face aux flippés de la vie. Mon acceptation de la connerie débitée est, je trouve, immense. Finalement on pourrait croire que je n'ai rien à foutre des conversations hautement philosophiques, mais je crois que j'ai bien fait de laisser pisser un max.
Côté intervenant, j'ai été agréablement surprise par la technique très poussée. J'ai juste bloqué sur un exercice qui m'a fait jurer comme un charretier et je crois que j'ai choqué le gentil retraité placé juste à côté de moi.
Par contre : zéro mec potable à draguer ou à fantasmer dessus. Le seul jeune (mais trop jeune) préférait les garçons, les autres avaient tous l'âge d'être mon géniteur. Au final l'homme resté seul à la maison n'a eu aucun soucis à se faire lors de ses portes ouvertes à la grande désorganisation d'appartement.
La prochaine fois, j'exigerai de la chair masculine un peu plus fraîche et moins chiante côté conversations... mais ce n'est pas un stage de théâtre qu'il faudrait faire...
Un stage de foot, de guitare, de moto ou de jeux de société serait peut-être plus propice à la rencontre masculine source de fantasmes éphémères.
xoxo
la théâtritude
Mes quatre jours de disparition de la maison n'ont pas eu un effet boeuf.
Les objets laissés au hasard (étendage avec linge, arrosoir sur tapis, pot de peinture par terre) ont pris racine ou alors, faute de mieux, ils ont été translatés mais pas rangés pour autant.
Par contre, l'homme de la maison en a profité pour faire la tournée des caves avec son chéquier et ainsi remplir sa cave à vin, laquelle, à mon avis, n'était pas "si vide" que ça.
A la question : "t'es tu laissé déborder ?" l'homme célibataire a répondu "oui... mais j'ai réussi à tout ranger avant que tu ne rentres". Bravo.
Comme quoi, après 10 ans d'éducation, j'ai au moins réussi à ce que tout débordement de bordel n'arrive pas jusqu'à à mes yeux. Il a réussi à préserver mon énervement, c'est déjà mieux que rien.
xoxo
Les objets laissés au hasard (étendage avec linge, arrosoir sur tapis, pot de peinture par terre) ont pris racine ou alors, faute de mieux, ils ont été translatés mais pas rangés pour autant.
Par contre, l'homme de la maison en a profité pour faire la tournée des caves avec son chéquier et ainsi remplir sa cave à vin, laquelle, à mon avis, n'était pas "si vide" que ça.
A la question : "t'es tu laissé déborder ?" l'homme célibataire a répondu "oui... mais j'ai réussi à tout ranger avant que tu ne rentres". Bravo.
Comme quoi, après 10 ans d'éducation, j'ai au moins réussi à ce que tout débordement de bordel n'arrive pas jusqu'à à mes yeux. Il a réussi à préserver mon énervement, c'est déjà mieux que rien.
xoxo
youpi
4 semaines viennent de s'écouler depuis mon dernier entretien dans la grande entreprise et un vent de liberté souffle désormais derrière mes oreilles. Mon non enthousiasme et ma non motivation ont finalement joué en ma faveur.
xoxo
xoxo
jeudi 18 octobre 2012
4 nuits
Aujourd'hui c'est un petit départ, je m'en vais, je laisse l'homme de la maison seul pendant 4 jours.
Je m'en vais, comme il dit : "Faire mon théâtre". Ce soir il y a session d'improvisation et demain je pars dans un minuscule bled faire un stage de théâtre. J'aurais pu partir en thalasso, ou chez des amis, ou chez des parents, mais non, je préfère m'enfermer dans une maison de campagne en Auvergne avec des inconnus pour travailler un texte et m'enlever tout le stress de ma vie de femme d'intérieur.
Mon sac est prêt, la maison est propre et rangée, seul hic, le frigo est vide. Mais je connais l'homme de la maison, il ne va pas se laisser abattre.
Petit piège, je vais laisser quelques objets en plan à des endroits stratégiques de notre logis, pour voir si il les enlève sur son passage ou si il les laisse prendre racine...
xoxo
Je m'en vais, comme il dit : "Faire mon théâtre". Ce soir il y a session d'improvisation et demain je pars dans un minuscule bled faire un stage de théâtre. J'aurais pu partir en thalasso, ou chez des amis, ou chez des parents, mais non, je préfère m'enfermer dans une maison de campagne en Auvergne avec des inconnus pour travailler un texte et m'enlever tout le stress de ma vie de femme d'intérieur.
Mon sac est prêt, la maison est propre et rangée, seul hic, le frigo est vide. Mais je connais l'homme de la maison, il ne va pas se laisser abattre.
Petit piège, je vais laisser quelques objets en plan à des endroits stratégiques de notre logis, pour voir si il les enlève sur son passage ou si il les laisse prendre racine...
xoxo
mercredi 17 octobre 2012
Forumisez moi !
Hier j'ai enfin vécu mon premier forum de l'emploi.
Fine et forte, l'agence qui recense les glandeurs comme moi m'avait convoquée à 11 heures pétante. Lorsque j'ai pointé mon nez givré de froid devant la grande salle des fêtes dédiée à la fiesta de l'embauche, une masse agglutinée attendait devant les portes vitrées qu'on veuille bien la faire rentrer au compte gouttes.
Malheureusement, la foule ne bougeait pas d'un iota et personne n'est venu me coller de très près pour me tenir chaud. Tout le monde se regardant avec un air de lapin apeuré qu'on mène au billot derrière l'étable. J'ai vite déroulé les pelotes de ma cervelle et j'ai eu l'envie irrépressible de me barrer fissa.
J'ai donc repris mon bâton de pèlerin, remonté la rue, retraversé la grande avenue en chantier, passé le passage à pipi sous la voie ferrée et je suis retournée dans mon domicile fixe.
Et là, vogue la galère, mes droits de femme d'intérieur ont repris le dessus, ne déméritant point j'ai étendu une lessive, vidé le lave-vaisselle, regardé mes e-mails, récupéré mes textes de théâtre à apprendre et je me suis remise sur le chemin des demandeurs de ploiploi. Avec de quoi lire si la foule allait encore être présente. Arrivée sur les escaliers de la salle des fêtes une heure après la première fois : PERSONNE. Plus un chat, pas une brebis et plus de lapins apeurés. Il était midi, tout le monde était parti casse-croûter.
J'ai pu faire valider ma présence, sans quoi j'allais être rayée des listes. J'ai pu faire le tour des entreprises dans le calme et la volupté et j'ai pu me rendre compte que si j'avais voulu devenir aide à domicile, purée, j'aurais du taf comme c'est pas permis.
Deux entreprises au total recherchaient une assistante. Ce n'était pas bésef bésef.
Dans la première 5 personnes faisaient la queue pour être reçues, dans l'autre je me suis présentée et en moins de 15 secondes, le charmant chef d'entreprise m'a sorti un "Vous être largement surdimensionnée pour le poste". Cette phrase a sonné le glas de ma présence.
Imaginez si j'avais voulu postuler à un emploi d'aide à domicile.
Depuis je regarde Amour Gloire et Beauté en me demandant si je ne suis pas également surdimensionnée pour le poste de femme d'intérieur...
xoxo
Fine et forte, l'agence qui recense les glandeurs comme moi m'avait convoquée à 11 heures pétante. Lorsque j'ai pointé mon nez givré de froid devant la grande salle des fêtes dédiée à la fiesta de l'embauche, une masse agglutinée attendait devant les portes vitrées qu'on veuille bien la faire rentrer au compte gouttes.
Malheureusement, la foule ne bougeait pas d'un iota et personne n'est venu me coller de très près pour me tenir chaud. Tout le monde se regardant avec un air de lapin apeuré qu'on mène au billot derrière l'étable. J'ai vite déroulé les pelotes de ma cervelle et j'ai eu l'envie irrépressible de me barrer fissa.
J'ai donc repris mon bâton de pèlerin, remonté la rue, retraversé la grande avenue en chantier, passé le passage à pipi sous la voie ferrée et je suis retournée dans mon domicile fixe.
Et là, vogue la galère, mes droits de femme d'intérieur ont repris le dessus, ne déméritant point j'ai étendu une lessive, vidé le lave-vaisselle, regardé mes e-mails, récupéré mes textes de théâtre à apprendre et je me suis remise sur le chemin des demandeurs de ploiploi. Avec de quoi lire si la foule allait encore être présente. Arrivée sur les escaliers de la salle des fêtes une heure après la première fois : PERSONNE. Plus un chat, pas une brebis et plus de lapins apeurés. Il était midi, tout le monde était parti casse-croûter.
J'ai pu faire valider ma présence, sans quoi j'allais être rayée des listes. J'ai pu faire le tour des entreprises dans le calme et la volupté et j'ai pu me rendre compte que si j'avais voulu devenir aide à domicile, purée, j'aurais du taf comme c'est pas permis.
Deux entreprises au total recherchaient une assistante. Ce n'était pas bésef bésef.
Dans la première 5 personnes faisaient la queue pour être reçues, dans l'autre je me suis présentée et en moins de 15 secondes, le charmant chef d'entreprise m'a sorti un "Vous être largement surdimensionnée pour le poste". Cette phrase a sonné le glas de ma présence.
Imaginez si j'avais voulu postuler à un emploi d'aide à domicile.
Depuis je regarde Amour Gloire et Beauté en me demandant si je ne suis pas également surdimensionnée pour le poste de femme d'intérieur...
xoxo
dimanche 14 octobre 2012
Ouf !
Dans la grande entreprise, les décisions se prennent après moult réflexions, réunions et tractations.
Heureusement, je n'ai aucune nouvelle suite à mon entretien daté d'il y a 15 jours, donc je peux continuer ma petite vie tranquille, rien ne se fera avant un bon bout de temps. Sur le coup, j'avais cru que c'était du pressé et de l'urgent... Finalement, si cela ce trouve je suis un dossier classé et je n'en sais rien du tout. Les mystères de la ressource humaine !
Il faut donc que j'affûte mes couteaux pour mes prochains rendez-vous à l'agence qui vous botte les fesses pour l'emploi et que je ne compte plus sur la grande entreprise mondiale, histoire de vivre la vie avec toutes les excellentes surprises qu'elle peut contenir.
A ce propos, en parlant de surprises de la vie, je suis convoquée la semaine prochaine à un forum de l'emploi. Ce qui m'enchante, ne serait-ce que pour faire une étude de cas pour mes prochaines séances d'improvisation.
De plus, demain je porterai à l'agence ma nouvelle carte d'identité et ma dernière feuille de paie, histoire d'être enfin en règle avec l'administration de cette grande nation qu'est mon pays natal.
La nation a besoin de moi, je le sais bien, mais je ne sais pas vraiment par quoi commencer... en fait...
xoxo
Heureusement, je n'ai aucune nouvelle suite à mon entretien daté d'il y a 15 jours, donc je peux continuer ma petite vie tranquille, rien ne se fera avant un bon bout de temps. Sur le coup, j'avais cru que c'était du pressé et de l'urgent... Finalement, si cela ce trouve je suis un dossier classé et je n'en sais rien du tout. Les mystères de la ressource humaine !
Il faut donc que j'affûte mes couteaux pour mes prochains rendez-vous à l'agence qui vous botte les fesses pour l'emploi et que je ne compte plus sur la grande entreprise mondiale, histoire de vivre la vie avec toutes les excellentes surprises qu'elle peut contenir.
A ce propos, en parlant de surprises de la vie, je suis convoquée la semaine prochaine à un forum de l'emploi. Ce qui m'enchante, ne serait-ce que pour faire une étude de cas pour mes prochaines séances d'improvisation.
De plus, demain je porterai à l'agence ma nouvelle carte d'identité et ma dernière feuille de paie, histoire d'être enfin en règle avec l'administration de cette grande nation qu'est mon pays natal.
La nation a besoin de moi, je le sais bien, mais je ne sais pas vraiment par quoi commencer... en fait...
xoxo
Rebond
Où va s'arrêter mon envie de ne rien faire du tout ?
Difficile de me mettre à l'écriture, je suis plutôt en phase de contemplation. Phase qui promet d'être assez longue. Alors que c'est mon discours bien rodé et boosteur d'ego lorsque je parle de mes périodes de femme d'intérieur à un interlocuteur qui prête de l'attention à ma vie, les paroles sont nettement plus faciles à verbaliser qu'un semblant de petite nouvelle ou d'écriture de scénario à tapoter sur le clavier ! La flemme reste quand même le meilleur moyen de passer le temps.
Dans les derniers 10 jours j'ai contemplé la vie s'agiter autour de moi.
En moins de dix jours : l'enterrement d'un homme âgé mais bienveillant et attachant, une naissance d'un petit garçon, une visite de la police en mon logis suite à un appel à l'aide d'une dame entendu par l'homme de la maison, le départ en voyage paradisiaque de mes parents retraités et heureux de l'être, l'annonce de sédéyi mais pas pour moi, mais pour ma frangine, heureuse de torcher des gosses de toutes les couleurs en crêche, une nouvelle carte d'identité à la photo extrêmement peu flatteuse, des résultats de pompage de sang qui à ma lecture indiquent que finalement je suis en santé correcte, un repas chez un Grec qui marie riz et boulgour et frites en une seule assiette, une séance d'improvisation avec interview à la clé qui passera sur "toi tuyau". Autant de petites choses qui m'ont occupé l'esprit, fait cogiter et menée d'un point A à un point B puis C puis D mais qui ne me poussent pas vraiment à l'action littéraire.
Ou alors, c'est ce fichu roman "Freedom" que je viens de terminer qui m'a pompé tout mon temps alors que je devrais être en train d'écrire un chef d'oeuvre, de co-écrire dialogue et scénario et aussi d'apprendre un texte de théâtre pour le week-end prochain où je me rends au fin fond du sud de l'Auvergne pour 2 jours de stage théâtre rempli de profs et d'instits en manque de fayotage.
Ou alors, c'est que le poil que j'avais dans la main et qui était rasé s'est remis à pousser...
xoxo
Difficile de me mettre à l'écriture, je suis plutôt en phase de contemplation. Phase qui promet d'être assez longue. Alors que c'est mon discours bien rodé et boosteur d'ego lorsque je parle de mes périodes de femme d'intérieur à un interlocuteur qui prête de l'attention à ma vie, les paroles sont nettement plus faciles à verbaliser qu'un semblant de petite nouvelle ou d'écriture de scénario à tapoter sur le clavier ! La flemme reste quand même le meilleur moyen de passer le temps.
Dans les derniers 10 jours j'ai contemplé la vie s'agiter autour de moi.
En moins de dix jours : l'enterrement d'un homme âgé mais bienveillant et attachant, une naissance d'un petit garçon, une visite de la police en mon logis suite à un appel à l'aide d'une dame entendu par l'homme de la maison, le départ en voyage paradisiaque de mes parents retraités et heureux de l'être, l'annonce de sédéyi mais pas pour moi, mais pour ma frangine, heureuse de torcher des gosses de toutes les couleurs en crêche, une nouvelle carte d'identité à la photo extrêmement peu flatteuse, des résultats de pompage de sang qui à ma lecture indiquent que finalement je suis en santé correcte, un repas chez un Grec qui marie riz et boulgour et frites en une seule assiette, une séance d'improvisation avec interview à la clé qui passera sur "toi tuyau". Autant de petites choses qui m'ont occupé l'esprit, fait cogiter et menée d'un point A à un point B puis C puis D mais qui ne me poussent pas vraiment à l'action littéraire.
Ou alors, c'est ce fichu roman "Freedom" que je viens de terminer qui m'a pompé tout mon temps alors que je devrais être en train d'écrire un chef d'oeuvre, de co-écrire dialogue et scénario et aussi d'apprendre un texte de théâtre pour le week-end prochain où je me rends au fin fond du sud de l'Auvergne pour 2 jours de stage théâtre rempli de profs et d'instits en manque de fayotage.
Ou alors, c'est que le poil que j'avais dans la main et qui était rasé s'est remis à pousser...
xoxo
jeudi 4 octobre 2012
Clarté
Dans le marathon qu'est le début du temps libre, j'ai pris la liberté de convoquer des réunions avec tous les médecins spécialistes et généralistes possibles pour faire une révision complète de mon état d'avancement en vieillerie.
J'ai réunioné la semaine dernière avec le généraliste, qui, après m'avoir pesée sur sa balance électronique, m'a conseillé de faire une prise de sang, puis de mettre des bas de contention, après avoir regardé mes jolis mollets tout en me demandant si les varices étaient monnaie courante dans ma lignée. Depuis j'ai mes jolies chaussettes de contention, une sorte de révélation thérapeutique me préparant ainsi à une vieillesse libérée de sex-appeal.
J'ai réunioné cette semaine avec l'ostéopathe, qui m'a remantibulé et dérouillé mon poignet droit douloureux, me préparant ainsi à plusieurs semaines sans solo-sex.
Demain je réunionne avec le fabriquant de semelles orthopédiques pour mon squelette, il va encore falloir se dépoiler et montrer son squelette souple et solide.
La semaine prochaine il va bien falloir que je me fasse tirer le sang à jeun avec la perspective d'avoir un chouette cholestérol, justement, j'étais en manque de sujet de discussion de soirées mondaines.
Le dentiste aura aussi son mot à dire lors de notre réunion de lundi prochain, il a intérêt à être coopératif car je lui ai sérieusement graissé la patte l'année dernière avec un montant à 4 chiffres.
Ce sera presque tout pour la réunionite aiguë. Je garde la meilleure des réunion pour le mois de décembre, spécialement réservée aux filles.
xoxo
J'ai réunioné la semaine dernière avec le généraliste, qui, après m'avoir pesée sur sa balance électronique, m'a conseillé de faire une prise de sang, puis de mettre des bas de contention, après avoir regardé mes jolis mollets tout en me demandant si les varices étaient monnaie courante dans ma lignée. Depuis j'ai mes jolies chaussettes de contention, une sorte de révélation thérapeutique me préparant ainsi à une vieillesse libérée de sex-appeal.
J'ai réunioné cette semaine avec l'ostéopathe, qui m'a remantibulé et dérouillé mon poignet droit douloureux, me préparant ainsi à plusieurs semaines sans solo-sex.
Demain je réunionne avec le fabriquant de semelles orthopédiques pour mon squelette, il va encore falloir se dépoiler et montrer son squelette souple et solide.
La semaine prochaine il va bien falloir que je me fasse tirer le sang à jeun avec la perspective d'avoir un chouette cholestérol, justement, j'étais en manque de sujet de discussion de soirées mondaines.
Le dentiste aura aussi son mot à dire lors de notre réunion de lundi prochain, il a intérêt à être coopératif car je lui ai sérieusement graissé la patte l'année dernière avec un montant à 4 chiffres.
Ce sera presque tout pour la réunionite aiguë. Je garde la meilleure des réunion pour le mois de décembre, spécialement réservée aux filles.
xoxo
le bon hôte
Dans mes journées de glande, j'ai quand même des objectifs bien précis, histoire de ne pas sombrer dans le chaos total.
Désormais lorsque le réveil de l'homme de la maison sonne à 07h, j'arrive à me rendormir. Même lorsqu'il repasse un peu avant 8h, l'haleine caféinée, me faire une bise sous la couette en me lançant un "à ce soir" pas trop fort, j'arrive à somnoler jusqu'à 08h30 - 09h - des fois même 9h30.
MAIS 9h30 c'est le dernier dernier dernier des délais pour sortir mes jambons du lit.
Car à 09h30 il y a Amour Gloire et Beauté et dès lors, tout s'enchaîne très vite : préparation du petit dej + AGB + douche, difficile de faire 3 choses à la fois.
A 10h, lorsque l'agitation est enfin retombée, je traîne devant l'ordinateur, je me regarde dans la glace et si je n'ai pas pris une douche avant le feuilleton hollywoodien, j'accède à la salle de bains.
Des fois, en milieu de matinée, il me prend d'aller regarder le courrier dans la boîte aux lettres ou de descendre les poubelles.
Après, je continue mon roman jusqu'au repas de midi en fondu enchaîné avec les Feux de l'Amour, parfait pour plier du linge ou ranger le bordel ambiant. Et paf, ensuite c'est 2-3 courses histoire de montrer à l'homme de la maison que j'ai quand même fait des trucs et repaf, c'est le soir.
Alors quand de charmants lecteurs se font du souci pour moi et m'obligent à "glander utile" et regarder une pièce de théâtre en allemand qui passe sur ARTE et qui dure 2 heures alors que je suis en pleine préparation de coulis de tomates ramenées du weekend beauparental, là je dis non !
M'enfin, ça m'a quand même montré que les vrais acteurs ne se reposent pas sur leurs lauriers en glandant chez eux. Dans cette pièce, ils sautaient comme des fous furieux sur un trampoline géant tout en jouant, déclamant leur texte (en allemand en plus !) et en se cassant la figure, le tout sans être essoufflé.
Ah, c'est ça être comédien ?
Bon ben finalement, la glande, j'aime bien.
xoxo
Désormais lorsque le réveil de l'homme de la maison sonne à 07h, j'arrive à me rendormir. Même lorsqu'il repasse un peu avant 8h, l'haleine caféinée, me faire une bise sous la couette en me lançant un "à ce soir" pas trop fort, j'arrive à somnoler jusqu'à 08h30 - 09h - des fois même 9h30.
MAIS 9h30 c'est le dernier dernier dernier des délais pour sortir mes jambons du lit.
Car à 09h30 il y a Amour Gloire et Beauté et dès lors, tout s'enchaîne très vite : préparation du petit dej + AGB + douche, difficile de faire 3 choses à la fois.
A 10h, lorsque l'agitation est enfin retombée, je traîne devant l'ordinateur, je me regarde dans la glace et si je n'ai pas pris une douche avant le feuilleton hollywoodien, j'accède à la salle de bains.
Des fois, en milieu de matinée, il me prend d'aller regarder le courrier dans la boîte aux lettres ou de descendre les poubelles.
Après, je continue mon roman jusqu'au repas de midi en fondu enchaîné avec les Feux de l'Amour, parfait pour plier du linge ou ranger le bordel ambiant. Et paf, ensuite c'est 2-3 courses histoire de montrer à l'homme de la maison que j'ai quand même fait des trucs et repaf, c'est le soir.
Alors quand de charmants lecteurs se font du souci pour moi et m'obligent à "glander utile" et regarder une pièce de théâtre en allemand qui passe sur ARTE et qui dure 2 heures alors que je suis en pleine préparation de coulis de tomates ramenées du weekend beauparental, là je dis non !
M'enfin, ça m'a quand même montré que les vrais acteurs ne se reposent pas sur leurs lauriers en glandant chez eux. Dans cette pièce, ils sautaient comme des fous furieux sur un trampoline géant tout en jouant, déclamant leur texte (en allemand en plus !) et en se cassant la figure, le tout sans être essoufflé.
Ah, c'est ça être comédien ?
Bon ben finalement, la glande, j'aime bien.
xoxo
lundi 1 octobre 2012
sédéyi
Mon corps doit avoir une meilleure compréhension de la vie que moi. Depuis que j'ai eu mon entretien dans la grande entreprise vendredi matin, il réclame du sommeil à fond. Cette nuit j'ai dormi dix heures, ainsi que les nuits de ce week-end.
Il a compris avant moi qu'il fallait que je me repose si jamais la grande entreprise me fait rappliquer au trot et fissa pour déployer mes talents de secrétaire.
Vendredi j'ai eu un entretien avec deux managers. Un homme, une femme. Ils veulent se partager une assistante et m'annoncent fièrement que c'est une création de poste. Alors je demande : et l'assistante du service qui est en place ? Qu'est-ce qu'elle devient ? Réponse : Elle partirait.
Ah donc on ne parle pas vraiment la même langue. Ce n'est pas une création de poste, mais plutôt une réorganisation avec une nana qui n'a qu'une envie, se tailler !
Youpi, ça me donne vachement envie de travailler avec vous.
Grande comédienne que je suis, j'ai dit que cela m'intéressait et que même que même, j'étais prête à signer un Sédéyi.
Enfin, il y a le temps, avant que tout se débloque et qu'ils prennent tous des décisions signées par les grands chefs, j'ai encore de belles journées de glande devant moi.
Les deux managers m'ont même donné leur numéro de portables au cas où j'aie d'autres questions vitales à leur poser.
Shou shou shou...
On parie combien de jours avant la proposition ?
10 jours ?
1 semaine ?
Cette semaine ?
Bordel, faut que je dorme...
xoxo
Il a compris avant moi qu'il fallait que je me repose si jamais la grande entreprise me fait rappliquer au trot et fissa pour déployer mes talents de secrétaire.
Vendredi j'ai eu un entretien avec deux managers. Un homme, une femme. Ils veulent se partager une assistante et m'annoncent fièrement que c'est une création de poste. Alors je demande : et l'assistante du service qui est en place ? Qu'est-ce qu'elle devient ? Réponse : Elle partirait.
Ah donc on ne parle pas vraiment la même langue. Ce n'est pas une création de poste, mais plutôt une réorganisation avec une nana qui n'a qu'une envie, se tailler !
Youpi, ça me donne vachement envie de travailler avec vous.
Grande comédienne que je suis, j'ai dit que cela m'intéressait et que même que même, j'étais prête à signer un Sédéyi.
Enfin, il y a le temps, avant que tout se débloque et qu'ils prennent tous des décisions signées par les grands chefs, j'ai encore de belles journées de glande devant moi.
Les deux managers m'ont même donné leur numéro de portables au cas où j'aie d'autres questions vitales à leur poser.
Shou shou shou...
On parie combien de jours avant la proposition ?
10 jours ?
1 semaine ?
Cette semaine ?
Bordel, faut que je dorme...
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