sur une plage ou sur un oreiller, on va bloguer et se sentir navré...
Comment deux semaines de vacances sont passées à la vitesse supersonique d'une sieste à l'ombre des pins.
1ère semaine :
Ayant lâchement abandonné l'homme de la maison, qui lui même m'avait abandonnée pour partir dans le sud de la France, j'ai chaussé mes baskets ayant foulé le sol d'une boutique Louboutin, enfilé mon pantalon décontract de voyage, mis mon sac à dos sur mon dos et hop, c'était parti.
Un lever à 04h30 pour cause de départ de train à 06h30, un frère de copine célib, gentil comme un coeur qui nous a voiturées comme un dieu grec en tenue de pyjama / short de foot' supporter (je ne sais toujours pas) avec un bout d'oreiller sur les cheveux et hop nous étions installées en seconde classe dans le train.
Voyage sensass, mais zéro info croustillante à se mettre sous la dent, les mecs beaux n'allaient pas dans la même direction que nous, c'est sûr... RAS, mis à part une énorme souffrance nasale dans le second train, où une jeune femme, pas très propre sur elle s'est installée à côté de moi et où j'ai dû faire l'autruche pendant 45 minutes, la tête dans ma veste polaire, à faire semblant de dormir, quitte à passer pour une asociale face à ma copine célib qui m'a mitraillée avec son ifion.
Tout fut merveilleux dans cette semaine de camping de groupe à 5 heures de sommeil par nuit. Mon corps, habitué à se lever à 06h30, n'avait pas encore compris le concept de vacances et mes oreilles n'avaient pas compris que dans un camping, il faut être sélectif sur le bruit et le confort de la position allongée. Résultat pas beaucoup de repos compensateur, mais beaucoup de séances de glandes, de vélos, de glaces, de plages, de soleils, de repas à papoter de qui a fait quoi et quel père mignon est célibataire dans le camping. Par dessus tout ça, un chouilla de pluie, histoire d'utiliser tous les vêtements qu'on a mis dans le sac, donc pas de regrets pour la polaire et le pantalon de toile imperméable comme pour aller au ski.
Des amis fidèles au poste, moi un peu moins car j'ai une fâcheuse tendance à aimer le groupe mais à étouffer rapidement. D'où un caractère asocial et égoïste, souvent, que je regrette des fois mais pas tout le temps. Ce caractère de cochon m'a permis de faire une balade seule au soleil levant à 7h sur un vélo en bord d'océan, et ça, c'est le pied intégral.
Je n'ai pas réussi :
- à dégotter un hollandais pour la copine célib, car zéro bande de jeunes ou alors oui, mais non, trop trop jeunes. De plus, tous les pères célibataires du camping étaient finalement accompagnés de leur bobonne, à croire que c'est un must en vacances...
- à faire du footing de taré avec la copine célib et l'autre copine moins célib qui sont allées faire des footings avant le petit déjeuner
- à faire du vélo sans avoir mal aux fesses
Mais j'ai réussi :
- à trempouiller mon fessier dans l'océan frais
- à me lever tous les matins entre 06h et 07h, une sorte de nouveauté pour moi en vacances, la zone "travail" était trop proche et je n'avais pas assez utilisé la zone "parasite de la société au chomdu" pour être détendue du sommeil.
- à ne pas brûler une tente en nylon tout en cuisinant au double feu à gaz sous ladite tente (on a failli mourir mais finalement non, elle a bien tenu)
- à faire caca au camping et ça, c'est sympa
- à bronzer avec des tas de marques de bretelles, de tee-shirt, de short, de chaussettes
- à ne pas manger de crustacés ni de poisson à l'Ile de Ré, ce qui est sacrilège, je le sais. Il faut donc que j'y retourne !
- à ne pas me viander en vélo
- à ne pas trop ronfler sous la tente avec la copine célib, grâce à de merveilleuses pastilles mentholées
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