La conversation téléphonique de Gloria et Georgette tourne peu à peu vers le lugubreglauquehorrible. Georgette fait comprendre à Gloria qu'elle peut tirer un énorme profit du petit être humain qu'elle vient de recueillir.
Georgette sort ses dinars canadiens et propose d'acheter l'enfant. Gloria accepte. Un deal est passé, une somme d'argent conséquente est encaissée par Gloria, qui, il faut le dire, n'a plus beaucoup de thunes depuis son départ de Four à Crotte sur Manche. La vie est chère et le paté de foie également.
Ce coup de frais sur ses finances assure à Gloria quelques mois de liberté.
Georgette, elle, connait déjà les acheteurs potentiels de l'enfant. Un couple d'homosexuels soixantenaires, instituteurs à la retraite, désireux d'avoir une descendance et maintenant éleveurs d'abeilles tue-fonctionnaires en Colombie. Ils paieront grassement pour cette main d'oeuvre jeune et maléable.
L'enfant est ainsi mis dans une valise et dans un wagon de la Sneuf, direction Four à Crotte sur Manche oû Georgette le réceptionne sans encombre.
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